Perspective historique : l'unité de temps, la seconde
Avant 1960, l’unité de temps, la seconde, était définie comme la fraction 1/86 400 du jour solaire moyen. La définition exacte du « jour solaire moyen » était laissée aux astronomes. Toutefois, les observations ont montré que cette définition n’était pas satisfaisante du fait des irrégularités de la rotation de la Terre. Pour donner plus de précision à la définition de l’unité de temps, la CGPM à sa 11e réunion (1960, Résolution 9 ; CR, 86) approuva une définition, donnée par l’Union astronomique internationale, qui était fondée sur l’année tropique 1900. Cependant, les recherches expérimentales avaient déjà montré qu’un étalon atomique de temps, fondé sur une transition entre deux niveaux d’énergie d’un atome ou d’une molécule, pourrait être réalisé et reproduit avec une exactitude beaucoup plus élevée. Considérant qu’une définition de haute précision de l’unité de temps était indispensable pour la science et la technologie, la CGPM à sa 13e réunion (1967-1968, Résolution 1 ; CR, 103 et Metrologia, 1968, 4, 43) choisit une nouvelle définition de la seconde fondée sur la fréquence de la transition hyperfine de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Une nouvelle formulation plus précise de cette même définition, fondée désormais sur une valeur numérique fixée de la fréquence de la transition hyperfine de l’état fondamental de l’atome de césium 133 non perturbé, ΔCs a été adoptée par la CGPM à sa 26e réunion (2018) dans sa Résolution 1.
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Sur la révision du Système international d'unités (SI)
DOI : 10.59161/CGPM2018RES1F